5 questions à Stéphanie, bénévole chez Être-là Grand Paris
- Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir bénévole, de rejoindre Être la ?
Le milieu hospitalier, au sein des soins palliatifs en particulier, véhicule de nombreuses appréhensions. De ce fait, les patients et leurs proches se trouvent trop souvent seuls face à la douleur, l’angoisse, la peine, avec (trop) peu de moyens humains pour les accompagner
- Quelque chose que cet engagement t’apporte sur le plan perso ?
Dans la chambre d’un patient, j’arrive à me taire et à “m’oublier” pour être tout à lui… Je tente de progresser à ce sujet en dehors de l’hôpital !
- Un élément qui t’encourage à poursuivre dans ce bénévolat ?
Les gens ne sourient que très rarement quand j’entre dans leur chambre.
Avant de sortir, je leur jette toujours un dernier regard (vous l’aurez compris, c’est parfois la dernière fois qu’on se voit).
Le sourire est (presque) toujours au rendez-vous !
- Et le rire ?
Être atteint d’une maladie grave, évolutive et ne plus rire ? La double peine !
Chaque jour passé à l’hôpital est invariablement jalonné de rires et de situations cocasses…
- Comment arrives-tu à jongler entre vie pro, vie sociale et de famille et cette mission bénévole ?
Je profite des heures où mes enfants sont à l’école pour exercer cette activité. En ce qui concerne le travail, c’est simple, je suis indépendante.
