10 questions sur l’accompagnement bénévole
L’accompagnement s’adresse à toutes les personnes atteintes d’une maladie grave, évolutive ou terminale ou en fin de vie. Vous accompagnez bien sûr des personnes à l’approche de la mort mais aussi des personnes qui connaissent des rémissions ou qui bénéficient à la fois de soins curatifs et palliatifs et dont la maladie est prise en charge précocement.
L’accompagnement est possible partout où des soins palliatifs sont prodigués par des équipes soignantes : au domicile, à l’hôpital, en maison de retraite ou de répit… L’accompagnement s’adapte aux besoins des personnes et aux particularités de chaque lieu.
Cela dépend des lieux, des situations médicales, et des demandes de chaque personne. Les accompagnements à domicile ou en maison de retraite s’inscrivent généralement plus dans la durée que dans des unités spécialisées en soins palliatifs ou dans des services de médecine aigüe.
Les bénévoles apportent un concours essentiel aux professionnels. Ni soignants, ni proches, ils proposent une présence et une écoute différentes. Sélectionnés et formés, ils apportent leurs qualités relationnelles aux personnes accompagnées, dans le respect de leurs souhaits. L’accompagnement peut ainsi offrir un répit et un soutien aux soignants, aux proches et aux personnes accompagnées.
Les bénévoles en témoignent tous : l’accompagnement est vivant ! Les rencontres sont authentiques, souvent marquantes et faites d’instants de partage. Les personnes accompagnées peuvent bien sûr exprimer de la tristesse ou de l’angoisse mais également partager des instants de joie, des souvenirs heureux. Si nos bénévoles sont invités à exprimer leurs limites et leurs difficultés, ils décrivent tous l’accompagnement comme un enrichissement personnel.
Les bénévoles sont formés et accompagnés afin de prévenir ce type de situations. La formation initiale, l’appartenance à une équipe, les groupes de paroles réguliers jouent tous un rôle afin que les bénévoles n’interviennent pas de façon isolée et travaillent collectivement son positionnement. Ils peuvent ainsi évoquer ce qui les met en difficulté ou les questionne, et trouver un appui.
Vous n’avez besoin ni de connaissances médicales, ni de formation en psychologie, ni d’aucun diplôme spécialisé. Ce sont des qualités relationnelles qui sont attendues ainsi qu’une réflexion sur votre démarche. Il n’y a ni profil, ni C.V. type de bénévole !
Ce n’est pas possible. L’engagement demandé s’inscrit dans la durée (ce qui ne vous empêche ni de prendre des vacances, ni de partir en week-end !). Une fois leur formation initiale achevée, les bénévoles s’engagent au minimum pour une année, à raison de 2h à 4h d’accompagnement par semaine en moyenne.
Aucun devoir en la matière ! Chaque personne accompagnée est différente, chaque bénévole aussi. En écoutant les personnes et en vous écoutant, vous saurez percevoir si proposer une partie d’échecs ou une promenade facilite le lien avec la personne et vient nourrir votre relation avec elle, et ce toujours en lien avec votre équipe bénévole et l’équipe soignante (certaines bonnes idées ne sont pas toujours possibles à mettre en œuvre).
Bien sûr ! Actifs, retraités, étudiants : chacun est le bienvenu ! La plupart des associations d’Être-là proposent des créneaux d’accompagnement en fin de journée et le week-end.
Envoyez-nous un mail en précisant le lieu où vous voudriez vous engager. Nous nous efforcerons de vous orienter vers une autre association amie d’Être-là.